Elements de réflexion - Auteur inconnu
Merci à M.C. pour m'avoir fait découvrir ce texte
Lorsque je m'agenouille ce n'est pas devant un stéréotype, mais
devant qu'elqu'un qui a gagné mon respect. La vie n'est pas un mystère à
résoudre, mais une réalité à expérimenter. La nature est seule juge de la
moralité. Les philosophies justes font survivre les communautés. Les
philosophies immorales les condamnent.
La peau marquée est une
marche, un croisement sans point de non retour. Lorsque le corps est touché
par la volonté de l'autre, et non de sa propre volonté, il n'est plus
possible de "il s'agit d'un jeu". La vérité du choix est là, sur la peau,
silencieuse mais inévitable.
La vie d'un soumis se compose
essentiellement de patience et d'étude. Un soumis peut aussi être un bon
cuisinier, d'une conversation intelligente, au fait des questions politiques,
capable d'entretenir un débat philosophique, aussi bien que de danser,
compétent sachant tenir un intérieur, sachant la frontière délicate entre
savoir s'offrir lorsqu'il le convient, ou reposer tranquillement aux pieds
de celle qu'il admire, en bref, être préparé à toutes choses qu'elle peut
requérir de lui.
Le soumis se réfère à une nature, à la personnalité,
aux besoins, il s'agit plus d'un dégradé de gris que de blanc ou de noir. Un
soumis naturel, l'est naturellement, le besoin d'aller vers celle-ci est
plus puissant que le besoin d'aller vers sa liberté. En conjonction se trouve
sa capacité à s'abandonner. Cela demande de l'intelligence, l'abandon de
soi, et la force de vouloir poursuivre sur cette voie. Son ventre brûle sans
décison consciente de savoir pour qui il brûle.
Cela demande de la force
de poursuivre au-delà de nos peurs et de nos luttes, pour devenir le soumis
qu'elle sait que nous pouvons être.
L'abandon spirituel c'est apprendre
à s'abandonner, et accepter la vie pour ce qu'elle est, pas ce que l'on en
souhaiterait. En apprenant à "laisser aller", cela ne signifie pas
abandonner, ou de ne plus avoir pied dans la vie. Cela n'excuse pas de ne pas
arriver à vivre. C'est un moment de reconnaissance de savoir que je suis
à une certaine place, qu'il s'agit du bon chemin, laisser la colère où
résister à l'acceptation m'éloigne de l'avancement, de la progression. Dans
l'acceptation on trouve la force et la paix , aussi bien qu'une incroyable
perception de l'abandon de l'esprit humain.
Les soumis ont un désir
inné de plaire et de de soumettre, si leurs attentes de plaire sont
résompensés avec plaisir, ils tenteront de plaire plus encore pour augmenter
leurs récompenses.
Etre un soumis "naturel" par nature, implique que
l'individu a des traits de personnalité inhérents, innés qui le prédispose à
ce chemin.